La visiteuse était fidèle au rendez-vous habituel ce Mardi matin ; Khalill l’était aussi mais en corps seulement. Apres son déjeuner, il est monte dans sa chambre, prit sa posture de relax au lit et accompagna Malkal Maut a la demeure éternelle. Lorsque Khalill ne retourna pas le salut plusieurs fois, Mme Chamroo comprit……………….
Comme la plupart des jeunes de sa génération, Khalil s’est joint a l’Ecole Normale en 1955 et servira pendant 42 ans son pays comme Instit. Celle affectation lui valut de faire le tour de l’Ile Maurice rurale. Elevé dans le culte du service que lui inculque son père, Comptable/Munimjee forme au Gujrat, Khalill s’est tisse des liens d’amitie dans chaque communauté ou il servait. L’éducation restera sa première passion.
Avec lui l’Ile Maurice perd avant tout un homme de fidélité. Fidélité à son sacerdoce d’éducateur, tout d’abord, auquel il a consacré toute sa vie active, dont près de trente ans dans la région rurale. Fidélité au Daawa, également, dont il fut l’un des avocats les plus convaincus et au rayonnement duquel il a puissamment contribué. Personnalité timide, amoureux de Haqqani, d’Allama Iqbal, de Malik Hussen autant que de Sayyad Qutub, il était aussi à l’aise dans une salle de classe qu’àu Mimbar des Masjids.
Khalil a été l’une des personnalités les plus éminentes du monde religieux contemporain. Par son dynamisme, sa connaissance, son humilité, sa sagesse et sa pédagogie, il a su emmener la pratique de l’Islam dans l’Ile Maurice profonde.
Chez tous les amoureux du Daawa, qui admirent l’extraordinaire modele que fut Khalil et aussi chez tous ceux qui sont sensibles a la chaleur humaine, à la générosité, à l’exigence d’un “fou de l’éducation” qui prenait tous les risques, sa mort est une immense perte.Sa disparition nous prive d’un géant. Elle représente pour moi la perte d’un ami personnel. J’avais pu apprécier lors de nos nombreuses rencontres la pertinence de ses analyses, sa sensibilité profonde et sa grande sincérité. Ce fervent Musulman demeure en nos coeurs un modèle de courage et de dévouement au service de notre religion. En ces circonstances douloureuses, je prie la famille Ahmadi de bien vouloir accepter mes très sincères condoléances que je leur saurais gré de les transmettre à l’ensemble des membres de la famille.