J’ai appris avec une douloureuse émotion le décès du Dr. Aboo Bakar Seetul, le 2 Juin 2011 à l’âge de 68 ans. J’ai connu Aboo en 1978 à Paris lorsqu’il se spécialisait en Dermatologie âpres ses études en Médicine en Egypte. Je devais lui remettre un présent que sa mère avait acheté en Arabie Saoudite et il m’avait convaincu de passer une semaine avec lui et sa femme Nariman dans leur appartement au 18eme arrondissement. Apres sa retraite, Aboo, ce médecin de grande classe, avait réduit quelque peu son activité. Il se confinait dans la maison, passait beaucoup de temps a la lecture et allait voir des malades a la requête de la Clinique Medisave a Quatre Bornes.
Aboo parlait avec conviction que la maladie de la peau était plutôt psychosomatique et lorsque le malade trouverait son équilibre mental, la maladie disparaitrait d’elle-même.
Le seul obstacle à la guérison était l’absence d’une volonté de fer de vaincre la maladie. Il avait répertorie tous les traitements de pointe disponibles dans le monde pour le redoutable vitiligo, presqu’incurable en Europe.
Aboo avait souffert d’un infarctus en 2007 qui avait nécessite un pontage et force Nariman à prendre une retraite prématurée mais qui n’avait pas fragilise sa sante. Son décès alors a saisi son entourage de stupeur et de tristesse.
Aboo menait une vie absolument fidele aux idéaux et engagements d’un médecin, une conduite qui demeure un honneur authentique des hommes en blouses blanches. Je suis sur que ses malades ne parleront pas de sa mort mais de sa vie, une vie dédiée aux services de l’humanité.
A Nariman, son fils Adil, Lauréat de la Cuvée 2000 et Directeur chez Goldman Sachs en Angleterre, a sa fille Faeza, Comptable chez Deloitte en Abu Dhabi, ses deux petits enfants et sa sœur Aisha, je présente mes condoléances attristées. Qu’Allah SWT lui accorde Jannat-ul-Firdaus.